11.7.06

partir en vacances

tout le monde prend son baluchon, sa voiture klaxonnante, son chariot à roulettes, et se masse dans les rues proches du port. le soleil se montre toujours sans complexe et encanicule la tete des pauvres piétons égarés. je m'amuse encore entre banque et administrations, comme si revenir et s'installer prenait des mois. la rue est contente du match de foot perdu, car consciente que son president sans vergogne aurait profiter du tintouin pour faire croire à la bonne santé du pays. il n'y est pas, en bonne santé, et même vacances et monopoles télévisuels n'y changeront rien.
j'ai vu la campagne et une vieille dame de bientôt 100 ans, de celles qui avaient tant de mal à avoir un livre en ces temps reculés où les enfants étaient plus légitimes aux champs que sur un banc d'école. maintenant les enfants n'ont plus le droit de courir dans les champs, mais ronronnent dans des classes chauffees ou des centres aérés en cours fermées. la dame sus-nommée ne sait pas qu'elle aura cet âge car on lui cache : elle pense que le siècle est trop long pour un humain, qui se doit de mourir avant. ne souhaitant précipiter, on ne lui parle pas de réalité.
ici, le festival du documentaire a été raté en grande partie pour cause de voyage en campagne, c'est bien dommageable, car comme toujours c'est par l'accumulation qu'une perle occasionnelle se laisse percevoir. j'ai profité du film d'un ami de ma petite enfance, en compétition, gaël lépingle, et son questionnement sur Action Directe. il y a de quoi.

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