18.6.07

quant à savoir ce qui est dommage...

hier soir, je me suis bien amusée. non pas que ma ferveur partisane m'ait conduit dans les pentes sableuses de l'auto-satisfaction, puisque entre l'ebola et la grippe aviaire, en politique, mon coeur n'est pas acquis.
mais j'ai ri.
surtout de la mauvaise foi.
tous les "unionistes majorité p" qui sont passés à la télé ont accusé les socialistes d'avoir fait de la désinformation en parlant de la vague bleue à tout vent, poussant les surfeurs trop sûrs d'eux à ne pas se rendre aux urnes, tandis que les rosiers se précipitaient pour sauver les meubles.
mais qui tient les médias à l'heure actuelle et a fait croire que tout était acquis ? qui manipule les informations et les reportages, pose sur les forums ses petits pions prêts à expliquer les projets en les rendant attractifs et sympathiques (quitte à dire des ânneries du type "et si le coût de la main d'oeuvre baisse, les prix baissent", oubliant que personne n'a vu de bien longtemps les industriels indexer les prix sur les coûts) ? je pense que ceux qui ont une place dans les médias écoutés sont ceux qui ont le pouvoir et font peur à tout le monde.
et avoir le pouvoir et faire peur à tout le monde, on peut pas dire que ce soit la gauche en ce moment.
donc, hier, on a vu des mesquins malheureux accuser les autres d'une communication complètement plantée.
d'autres accusent les socialiste de ne pas avoir présenté de projet. c'est bien, mais est-ce le rôle des législatives, où j'élis mon député très local, que de proposer un projet national ? je doute je doute.
donc hier j'ai ri.
et finalement je me suis sentie moins seule que depuis quelques semaines, où j'avais l'impression que tout allait vers un enterrement sans pompe de notre présent.
pour le futur, on verra bien...

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