4.10.06

la culture en fête

me promenant dans une librairie, lieu de tous les possibles, où j'aime à me promener pour alourdir mon sac, plier mon dos et flétrir mes yeux sous des lampes trop pales, j'apprends incidemment deux choses.
déjà, kurt vonnegut, un de mes auteurs phare d'une adolescence pléonasmement révoltée, a écrit un nouveau livre. si je comprend la quatrième de couverture, c'est pour dire son désaccord profond face à la politique de son pays, les états-unis. il appelle ça "un homme sans patrie", ce qui n'est pas pour rigoler, et je rajouterais : mais qui peut encore considérer qu'il a une patrie en ces temps troublés où les hommes politiques désignés non élus (je pense à notre prime minister, à prononcer à l'anglaise c'est plus joli) nous prenne de haut et pour des cons.
c'est à dire en ces temps où l'activité démocratique la plus active sur terre se situe en iran, où les discussions vont bon train pour que les femmes reprennent des droits (cf courrier international, la source de tous les fleuves logorrhiques qui émane de ma bouche trop souvent ouverte). l'homme de cromagnon se retourne dans ses tombes (notre ancêtre qui était pacifique et s'est fait later la tête par le petit néanderthal excité et belliqueux).
or donc, deuxième découverte comme promis : je découvre que le cinéma le miroir, cinématèque des musées de marseille, est mort. je le voyais endormi, jamais ouvert et sans programme affiché. il a en fait deux trous rouges au côté droit, et c'est la direction des musées de marseille qui en a décidé ainsi. car il est évident que des salles de cinéma, il y en a trop, surtout art et essais, dans cette belle ville ça dégouline tellement qu'on ne sait plus où donner de la tête. dieu merci, le polygone etoile montre encore des videos atypiques tout le temps. une association active, une.

je sais, c'est un post pas content. je regarde trop les informations à la télévision, et je pleure. ceci est juste un mouchoir sale.

No comments: