14.2.07

se déplacer en ville

mes chers fidèles lecteurs se rendent compte, à leur plus grande surprise, que j'ai perdu la capacité d'écrire en traversant les continents. ils s'étonnent que rien ne me marque dans marseille, que la surprise et l'étonnement naïf ne m'habitent plus. mais le retard que j'affiche se justifie sans s'excuser par la gestation et l'arrivée soudaine d'un petit animal humain qui me surprend au plus haut point et épuise une grande partie de l'énergie que je peut dispenser au quotidien. le petit d'homme s'appelle Malo.
Je découvre donc de nouveaux plaisirs sans fin. comme la promenade en poussette. enfin, ce n'est pas moi qui suis dans la poussette, mais vous aurez traduit vous même. la poussette est un outil qui roule quand on le pousse et qui est assez sensible aux dénivellations de terrain - que je découvre très nombreuses alors qu'hier encore mes petons semblaient me faire circuler sur un sol bien plat - et aux crottes de chiens. ces immondices dont je connaissais l'existence insupportable, car déjà j'insultais copieusement tout propriétaire de chien qui laissait négligemment caguer son monstre infect au milieu du trottoir sans ramasser, me sont devenues un ennemi mortel. non contente de manoeuvrer dangereusement entre voitures et escaliers, trottoirs trop hauts et plaques d'égout déchaussées, je dois maintenant vérifier sans cesse si mon avant est dégagé proprement. et bien sûr ça m'empêche de regarder le petit ange qui me fait gagater, mère gazouillante que je suis.
pour ce qui est de ma vie fantasmagorique, je fais des rêves. comme mon fils a l'oreille gauche beaucoup plus petite que l'oreille droite (pas loin de 5 mm) j'ai rêvé cette nuit que son oreille poussait et devenait plus grande que l'autre. ensuite, dans un autre rêve, j'ai écrit et chanté en même temps "Capri, c'est fini, et dire que c'était la ville de mon premier amour...". je vous raconte ça parce que si quelqu'un sait interpréter, je suis intéressée...

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